Réunion bilatérale avec M. Constantino Guveya Dominic Nyikadzino Chiwenga, Vice-Président de la République du Zimbabwe

Rome – M. Qu Dongyu, Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a reçu le Vice-Président de la République du Zimbabwe, M. Constantino Guveya Dominic Nyikadzino Chiwenga, au siège de l’Organisation et l’a remercié pour la collaboration étroite de son pays avec la FAO, avant de souligner l’importance de la solidarité entre les pays en développement et la nécessité de travailler ensemble pour faire avancer les travaux de la FAO en faveur de la réalisation des quatre améliorations. Le Directeur général a aussi insisté sur le fait que la FAO était une organisation dirigée par ses membres et que les opinions de tous les membres étaient donc essentielles pour l’orienter dans la bonne direction. 

Le Vice-Président a remercié le Directeur général pour son accueil chaleureux et pour les relations de longue date que la FAO entretient avec le Zimbabwe. Il a salué le travail de l’équipe de pays de la FAO au Zimbabwe, affirmant qu’il avait contribué à améliorer les conditions de vie du peuple zimbabwéen. Il a reconnu le rôle indispensable joué par la FAO dans la promotion et le renforcement de l’action mondiale en faveur de la sécurité alimentaire, ainsi que l’attachement du Zimbabwe pour son partenariat avec l’Organisation, qui contribuait au développement rural du pays ainsi qu’à son développement économique et à sa croissance. 

Le Vice-Président a félicité la FAO pour la qualité de ses interventions face aux chocs mondiaux, comme la pandémie de covid-19 et le changement climatique, et l’a remerciée pour l’aide qu’elle apporte au Zimbabwe en vue de gérer les effets de ces chocs. À cet égard, il a indiqué que le Zimbabwe avait mené à bien la première phase de sa politique de développement stratégique, et qu’il lancerait bientôt la prochaine phase, dont la priorité serait l’agriculture et qui reposerait aussi sur la collaboration de la FAO pour aboutir. Le Vice-Président a également précisé que cette deuxième phase visait à protéger l’agriculture des effets du changement climatique grâce à la remise en état des ressources d’irrigation, l’accent étant de nouveau mis sur le développement agricole rural. 

Le Vice-Président a aussi salué l’initiative 1000 villages numériques de la FAO, qui avait amélioré les conditions de vie des femmes et des jeunes en milieu rural, et a indiqué que le Gouvernement du Zimbabwe avait l’intention de lui donner plus d’ampleur. Il s’est par ailleurs félicité de l’initiative Main dans la main de la FAO et a déclaré que le Zimbabwe attendait avec intérêt de renforcer encore la coopération dans le domaine du développement agricole grâce à ses différents partenariats en faveur de la transformation des systèmes agroalimentaires. 

Le Directeur général a déclaré que le Zimbabwe possédait des terres agricoles de bonne qualité qu’il devrait exploiter pleinement pour produire des cultures de rente à haute valeur ajoutée. Il a également fait remarquer que l’on pouvait encore améliorer la qualité des infrastructures des systèmes agroalimentaires du Zimbabwe pour les rendre plus efficaces et productives en mettant en place des partenariats public-privé et des politiques propices à l’augmentation des investissements visant à améliorer les conditions de vie. Le Directeur général a ajouté que, si le renforcement de la collaboration lui permettait d’améliorer sa production alimentaire, le Zimbabwe pourrait devenir le grenier de la région. Il a également indiqué qu’il fallait améliorer les politiques foncières pour attirer davantage d’investisseurs et a fait savoir à cet égard que le Forum mondial de l’alimentation, qui se tient chaque année, offrait un cadre intéressant pour attirer des investisseurs, et aidait ainsi les membres à se passer de l’assistance des donateurs, moins disponible du fait de la diminution des ressources financières. 

En conclusion, le Directeur général a réaffirmé que la FAO était déterminée à continuer d’aider le Zimbabwe dans ses efforts visant à garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle.