Réunion bilatérale avec M. Daniel Liljeberg, Secrétaire d’État aux affaires rurales du Royaume de Suède

©FAO/Pier Paolo Cito
Rome – Le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), M. Qu Dongyu, a rencontré M. Daniel Liljeberg, Secrétaire d’État aux affaires rurales du Royaume de Suède, en marge de la 44e session de la Conférence ministérielle de la FAO.
Le Directeur général a accueilli M. Daniel Liljeberg et a remercié la Suède du soutien sans faille qu’elle apportait à la FAO, en particulier du rôle moteur qu’elle jouait dans les mécanismes de financement souples. Il a également salué la participation active de la Suède à la gouvernance de l’Organisation, puisque le pays a pris part à plusieurs comités et bureaux au fil des ans, ce qui lui a permis d’avoir une connaissance approfondie du travail de la FAO.
Le Secrétaire d’État a expliqué que la collaboration de la Suède avec la FAO reposait sur des informations solides et était renforcée grâce à l’action du Comité suédois chargé de la FAO, organe multipartite qui se réunit régulièrement en Suède afin d’apporter des contributions stratégiques. M. Liljeberg a mis en avant la célébration récente du 75e anniversaire du Comité et a présenté au Directeur général la dernière publication de l’organe sur l’innovation et les moteurs de la circularité et de la bioéconomie. Il a fait remarquer que les priorités stratégiques de la Suède étaient étroitement alignées sur le Cadre stratégique de la FAO.
Le Secrétaire d’État a également évoqué la signature récente d’un protocole d’accord entre la FAO et l’Université suédoise des sciences agricoles, qui vient souligner la collaboration étroite du pays avec l’Organisation et l’ambition commune aux deux parties de produire ensemble des connaissances et de faire progresser l’innovation afin de traiter des questions essentielles et de s’attaquer à des défis mondiaux urgents. Parmi les évolutions récentes, la collaboration entre l’Université et des homologues chinois a mené à la création d’un nouveau type de riz à haut rendement qui permet de réduire considérablement les émissions de méthane.
Le Directeur général a félicité la Suède de son approche inclusive en matière de consultation et de l’accent qu’elle mettait sur l’innovation, deux aspects essentiels pour promouvoir des systèmes agroalimentaires durables. Il a souligné combien il importait que la Suède continue de participer à relever les défis mondiaux émergents, en particulier la menace de plus en plus grande que posent les maladies animales transfrontières. Dans ce contexte, il a insisté sur la nécessité d’une action internationale coordonnée et s’est réjoui des contributions que la Suède pourrait apporter aux efforts collectifs dans ce domaine crucial.