La FAO et l'Union européenne s'efforcent d'appuyer les pays producteurs de cacao (Côte d'Ivoire, Ghana et Cameroun) pour améliorer la durabilité économique, sociale et environnementale à long terme des chaînes de valeur du cacao.

Ce qui est en jeu 

La Côte d'Ivoire et le Ghana sont les plus grands exportateurs de cacao au monde. Avec le Cameroun, leurs exportations combinées représentent près des deux tiers des exportations mondiales, l'Union européenne étant l'un des principaux consommateurs.

Des millions de petits exploitants agricoles des trois pays dépendent du cacao pour leur subsistance. Pourtant, beaucoup d'entre eux vivent encore en dessous du seuil de pauvreté. 

L'Initiative pour un cacao durable de l'Union européenne a été lancée en réponse à la décision prise en 2019 par la Côte d'Ivoire et le Ghana d'introduire un différentiel de revenu décent pour les producteurs de cacao. Elle est alignée à la nouvelle législation de l'Union européenne visant à garantir que seuls les produits durables sur le plan social et environnemental entrent sur le marché de l'Union européenne. L'initiative s'attaque à des défis tels que les faibles revenus des agriculteurs, la déforestation et le travail des enfants.

En bref

• Au niveau mondial, la FAO a mis à profit son expertise technique pour apporter un appui politique stratégique aux discussions sur le cacao au Cameroun, en Côte d'Ivoire et au Ghana.
• Dans le cadre de cette initiative, la FAO a entrepris diverses études sur la chaîne de valeur du cacao et du chocolat, notamment une analyse des coûts et des marges des chaînes de valeur du chocolat en France et en Allemagne.
• Au niveau régional, la FAO fournit une assistance technique à long terme au Secrétariat de l'Initiative Cacao Côte d'Ivoire-Ghana sur le cacao pour la mise en œuvre de la politique de différentiel de revenu décent dans les deux pays.
• La FAO appuie également les pays à l'échelon national : 
  • Au Cameroun, les discussions nationales sur le cacao ont abordé des questions liées à la dynamique des prix et du marché, à la transparence, à la traçabilité et aux systèmes de production durables.
  • En Côte d'Ivoire, la FAO a fourni un appui technique pour renforcer le système national de surveillance des forêts et d'alerte précoce de déforestation, et pour cartographier la couverture et l'utilisation des terres.
  • Au Ghana, la FAO aide le Ghana Cocoa Board à mettre en place un système national de traçabilité (le Ghana Cocoa Traceability System - GCTS) pour suivre le cacao du lieu de production au point d'expédition. Elle contribue également à la mise en œuvre d'une plateforme multipartite (Ghana Cocoa Monitor) pour coordonner et suivre les programmes du secteur du cacao dans le pays.
  
  

Liens connexes

• L'Union européenne
• Initiative pour un cacao durable - Commission européenne
• Ghana Cocoa Board – Cocobod
• Programme pour un cacao durable | Institut forestier européen (efi.int)