Les technologies numériques sont désormais ancrées dans l'agriculture, stimulant l'efficacité et la productivité et s'attaquant aux goulets d'étranglement en matière de sécurité alimentaire, de manipulation post-récolte, d'accès au marché, de financement et de gestion de la chaîne d'approvisionnement.

Pourtant, l'agriculture reste l'un des secteurs les moins numérisés de l'économie mondiale.

Les solutions numériques telles que les paiements mobiles, le conseil en ligne, les applications permettant d'évaluer la qualité des intrants et d'assurer la traçabilité, les plateformes de commerce électronique, les fintechs et les assurances basées sur les conditions météorologiques peuvent changer la donne pour les agriculteurs.

Le Centre d'investissement de la FAO travaille avec les membres et les partenaires pour accélérer les investissements dans l'agriculture numérique. Les activités comprennent le travail sur les aspects politiques, l'introduction des technologies numériques dans les projets d'investissement, l'utilisation de solutions numériques pour améliorer l'administration foncière, et la production de notes d'investissement et de profils d'agriculture numérique sur divers pays.

En bref

• Avec la Banque mondiale, la FAO mène des travaux politiques en Malaisie sur la numérisation des systèmes alimentaires. 
• Avec la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la FAO promeut des solutions d'agriculture de précision dans l'horticulture, des systèmes de traçabilité dans l'industrie laitière et un système de certification numérique pour le commerce agricole. 
• En collaboration avec le Fonds d'équipement des Nations unies, la FAO a encouragé les solutions numériques dans les systèmes d'élevage transhumant dans la région du Sahel.
• Et en collaboration avec la Banque africaine de développement, la FAO a produit une boîte à outils pour l'investissement dans l'agriculture numérique. 
• La FAO a publié diverses études avec des partenaires sur la numérisation, notamment sur le financement de la transformation numérique de l'administration foncière; les technologies numériques dans le secteur céréalier ukrainien (BERD); l'agriculture numérique en action en Inde (ICRISAT) et l'utilisation des technologies numériques pour renforcer le capital humain dans l'agriculture (IFPRI). Des publications sur la Turquie et la Serbie sont à venir. 

Le secteur privé est au cœur des efforts de numérisation, car il assure la majeure partie de la recherche et du développement des solutions numériques sur le terrain. Mais pour cela, les interventions publiques doivent combler le fossé numérique, qui exclut encore de nombreux petits agriculteurs, et rendre l'environnement commercial plus propice aux fournisseurs.